Trois semaines après Hallow, nous sommes retourné au Bikini à Toulouse afin de vivre une nouvelle soirée organisée par Regarts, mais d’un autre genre dans la Bass Music : la Strictly DnB !
Les sets commencent un peu plus tard que d’habitude dû au concert de Svinkels plus tôt dans la soirée et c’est Miss Leïa qui prend les commandes à 00h30.
Elle n’est plus à présenter pour les habitants de la ville rose et fait partie des figures emblématiques de la scène DnB toulousaine.
Le public est déjà très nombreux et prend plaisir à se chauffer les jambes sur ce mix tout en finesse, composé de classiques de différents labels comme Eatbrain ou Critical, mais aussi des sons plus puissants comme du Current Value.
Le light show dévoilé nous séduit tant il est harmonieux avec la musique que nous écoutons.
Après cette première mise en jambe, c’est au tour de Monty, lui aussi Toulousain, de prendre les platines. Il nous emballe directement avec une ligne de basse et de percu très prenante, qui nous fait nous déhancher, ainsi que tout le public, sur le sol du Bikini. Il nous présente plusieurs de ses propres tracks comme «No Place» ou «Nothing Wrong».
Nous prenons beaucoup de plaisir sur ces deux premiers sets de la soirée.
L’ambiance dégagée par le public est vraiment cool et nous voyons les gens heureux de se retrouver tous ensemble.
Vient alors Ed Rush ! Il est attendu par les fans, surtout qu’Audio (son acolyte dans le duo Killbox) est venu retourner le Bikini il y a quelques semaines. Il démarre beaucoup plus violemment que ses deux prédécesseurs avec «Beat Down» de Prolix & DC Breaks et enflamme le public ! Il enchaîne alors pendant une heure, un set ultra énergétique, ponctué de doubles drops composés d’une Neuro puissante.
Nous retrouvons des sons comme «Welcome To The Machine» de Prolix vs Drumsound & Bassline Smith ou encore l’indétrônable «Dead Limit» de Noisia avec The Upbeats. Les bassheads s’en donnent à cœur joie et les lumières parfaitement synchronisées rendent le tout phénoménal.
Ed Rush nous aura livré un set dantesque salué par toute la salle et nous confiera en sortie de scène avoir adoré.
Et c’est sur ce public en feu qu’arrive Misanthrop ! L’Allemand commence très fort avec des sons comme sa collab avec Synergy, «Slap The Ghost» qui dégage une énergie impressionnante et nous fait aller nous défouler devant la barrière.
Il nous présente également son dernier album «The Early Years Anthology» ainsi que «Between», l’album de Phace sorti en septembre sur leur label Neosignal. Malgré la fatigue qui commence à se faire sentir, la foule répond présente et n’hésite pas à clamer son euphorie sur chaque drop !
Misanthrop nous délivre un set de grande qualité et terminera avec quelques pépites comme son remix de «No Advance» de Black Sun Empire.
C’est déjà le dernier set et c’est à Document One qu’est confié la mission de nous achever. Même après 4h non-stop, beaucoup de personnes sont encore présentes pour vibrer sur ce mix. Le natif d’Oxford nous présente des sons un peu plus posés comme «Reaching Out» issu de son dernier Ep et nous transporte dans cette salle au son impeccable. Il balance aussi quelques gros morceaux comme «LSD». Ses enchaînements très bien calés sont parfaits dans cette atmosphère mixée entre fatigue et bonheur.
Cette soirée se termine de la meilleure des manières et une pluie d’applaudissements accompagne alors les lumières qui se rallument.
Regarts nous a donc encore livré une soirée irréprochable une fois de plus, tant sur le light show que sur ce line up de qualité. En effet chaque artiste a délivré une prestation grandiose avec une technique de mix remarquable. C’était une soirée Drum and Bass qui fait du bien et nous avons hâte de revenir !
Crédit photos : Louis Derigon Photography
BASS IS LIFE, BASS FOR LIFE